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Brenda Lee Wonderful

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15 juillet 2011

Un peu de musique, que diable!!!

En raison du peu d'inspiration de l'auteur quant à ces 7 derniers mois, nous vous offrons cet intermède musical:

 

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7 décembre 2010

Jour 99: Tel Robinson échoué sur les rives du chômage

A bientôt mon centième jour d'inactivité laborieuse, je me rends compte d'un truc hyper important dans le dur métier de chomeuse pro option loose de l'extrême: " Lonely, I'm Miss Lonely, I have nobody, for my own ".

Et oui quand votre douce (ahem) moitié bosse, que vos amis bossent, que votre famille bosse, que vous n'avez ni chien ni lamantin à qui faire la causette, le temps semble très long. Voir trop long, n'ayons pas peur des superlatifs que diable. Quand aucun emploi du temps ne vous impérative votre vie, jouer pendant des heures sur les sims 3 perd tout son intérêt, de même que lire 2 bouquins d'affilés dans la même journée (allez quoi encore un chapitre, une ligne, un point virgule) quand vous savez que de toutes façons y a pas de boulot où être en retard. On pourrait se dire que tout ce temps libre est une excellente occasion pour se livrer à l'introspection et recadrer ses chakras. En profiter, pour devenir une personne épanouie, bien dans sa peau et positive. En réalité, on vire plutôt misanthrope, agoraphobe et shoppingueuse compulsive. Quitte à aller 3 fois par jour à Monoprix. Ou passer 4h sur ebay pour finalement enchérir sur une collections de canards de bains en plastique. Alors que vous n'avez qu'une douche.

De même que prendre sa douche avant 12h30 relève du défi koh-lantien, il est de plus en plus difficile de se nourrir correctement. Le nutella ( que pourtant vous juriez détesté il y a encore 3 mois) vous fait des yeux doux. Et malgré son huile de palme hydrogénée et son sirop de glucose, il ne vous a jamais paru aussi séduisant.

Pour se donner bonne conscience, on se dit qu'aujourd'hui on va explorer la ville à pied, avec l'appareil photo sous le coude et une bouteille d'eau minérale dans notre sac DIY trop informe pour contenir autre chose que la dite bouteille. Après avoir rassemblé toutes vos petites affaires comme une collégienne en excursion pour visiter la fabrique de biscuits diététiques de la région, vous vous rendez compte que vous avez une recherche hyper importante à faire sur google concernant la b.o de Moulin rouge et qu'il vous sera impossible de vous balader l'esprit tranquille sans avoir vérifié que Zidler est bien le père de Bridget Jones, en même temps vous ouvrez une page facebook, au cas où, et il y a toujours un "au cas où".  Une vidéo de lolcat à voir, une récolte sur farmville, une réponse à donner au kikoulol de votre ancien camarade de 5ème2 du cours d'anglais dont vous ne soupçonniez même pas l'existence. De lien en lien, de vidéo youtube en vidéo youtube, la matinée, qui pour vous est de 12h30 à 15h30, heure habituelle à laquelle vous déjeunez, est passée. Vous avez faim et vous décidez de manger, devant l'écran de l'ordi d'ailleurs, on se sent moins seul. Quand vous avez fini, pas de bol, le temps a changé, y a des nuages et de toutes façon la nuit tombe, alors bon hein, ça sert à rien de sortir, et puis le flash est pourri sur mon appareil. On ira faire un tour demain.


20 novembre 2010

Le suisse romand pour les nuls.

Leçon n°2

Et oui parler correctement le français ne suffit pas pour se faire comprendre et survivre en milieu romand. Découvrir la Suisse francophone, c'est  un peu comme regarder Friends en canadien. On rit mais pas à cause des sketchs pourris. Ça tient plus du tic nerveux. 

Exemple concret avec mon séjour sur place.

P1030567ret

Ha ha ha ha (tic nerveux)

Là bas, on se demande où sont nos vaches respectives, on s'inquiète de l'état de votre chalet tout en étant à votre serviceÇa fleure bon la montagne et le yoddle, les prés à pâquerettes et les marmottes qui emballent du chocolat.

Vous entrez seulement chez les gens, puis vous êtes déçus en bien en découvrant le guignolet, du coup vous devenez caisse et bobbé. Si jamais votre estomac vous joue des tours, il vous faudra alors user d'une patte ou de papier-ménage au cas où vous ne réussissez pas à atteindre les cagoinces. Souvent le lendemain le sol pèdze et y un monstre ch'ni dans l'appartement. Votre hôte voyant votre tête vous demandera si ça joue, ou bien?* 

C'est ainsi qu'en une seule soirée, vous avez découvert l'alcool et le patois local qui vous réchauffe le coeur et donne envie de marchez pieds-nus dans la montagne au bord du lac et d'aller voter pour tout et n'importe quoi tout en respectant les files d'attente et les passage piétons mais ça, c'est une autre histoire.

le mot de la fin


*Toujours penser à ponctuer ses phrases interrogatives par un ou bien sonore.

19 novembre 2010

Ca va le chalet ou bien?

J'aurais aimé appeler cet article "je suis déçue en bien" mais une bonne copine m' a fait comprendre que c'était son expression suisse à elle et qu'elle ne partageait pas...m'en fous ce ne sont pas les phrases à la con qui manquent en Suisse. Ah ça non! 

 De retour de mon expédition anthropo-alcoolique en pays vaudois, je me dois de consigner par écrit toutes mes observations et leçons de survie tirées de ce périple.

Petit tour d'horizon culturo-différentiel entre eux et nous.

 Leçon n°1:

Ne jamais vraiment suivre les panneaux...

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En Suisse, les panneaux tiennent à mon avis plus du décoratif que de l'utile. On peut les suivre, ou pas. Ainsi des toilettes indiquées au niveau -1 sur la gauche d'un musée  seront en réalité au -2 sur la droite. D'un autre côté, j'aurais dû m'en douter, c'était logique. Arrivée au -1 à gauche, un autre panneau indiquait -1 au fond à gauche, hors -1 à gauche + -1 encore à gauche =-2 à droite. Le compte est bon mon cher Laurent.

De même qu'à votre arrivée à G'nève (parler local est essentiel, mais nous reviendrons là-dessus plus tard), lorsque vous sortez de l'avion et que vous entrez dans l'aéroport, un panneau indique "France" et un autre "Suisse". Avec des flèches opposées bien sûr. A vous de déduire où sont vos bagages si vous en avez, où prendre votre correspondance, où est la sortie, etc. (Alors oui, logiquement la sortie devrait être du côté Suisse et c'est vrai au début mais après de multiples détours de couloirs, vous repassez devant des panneaux identiques et prenez finalement la direction "France" pour enfin atteindre la gare suisse de l'aéroport). Ce qui m'a quand même rassurée, c'est de voir un flic qui sous les panneaux donnaient la direction au gens. J'en ai donc déduit que bon, hein quand même sont pas très clairs. Ou bien il est possible que nous "Frouzes" ne soyons pas adaptés au mode de communication minimaliste suisse. Faut pas oublier qu'on a des émissions de télé bien de chez nous dans lesquelles le comble du chic et du fonctionnel est d'avoir "cuisine" écrit dans la cuisine avec des onomatopées taguées sur les murs du type "miam" et des draps imprimés "dodo" dans la chambre très originalement étiquetée "chambre" en grosses lettres de bois sur la porte. Ce qui est très pratique si vous êtes au stade final de la sénilité ou bien un poisson rouge.

Demain nous verrons comment vaincre la barrière de la langue.

2 novembre 2010

Dans la boue

Le GN est une des passions les plus régressives qui soit. L'expérience de  ce week-end a achevé de me convaincre de l'inanité de cette activité.

Au commencement se trouvent toujours une équipe orga composée de bonne âmes persuadées d'avoir l'idée qui fera passer un week-end de folie à ses joueurs chéris.  Décortiquons un peu la composition de ce sympathique groupe de G.O.


-Tout d'abord, l'orga décharge. Il prévoit tout et sert de décharge à tous les autres (généralement le trésorier ou le secrétaire de l'asso). Son boulot ingrat lui donne le droit d'être désagréable avec tout le monde et d'insulter les joueurs mais curieusement il n'en use pas et semble éprouver un plaisir masochiste à être demandé de partout et à garder le sourire. Pire, il est même prêt à recommencer l'années suivante.


-Ensuite, les orgas nuisibles. Véritable moteur des actions débiles du GN, l'orga nuisible se reconnait à son aptitude à rendre encore plus insupportable une situation qui aurait déjà due se terminer à coups de hache sanglante en travers de la gueule. Son véritable rôle est de réveiller le stupide qui sommeille en chacun de nous (orgas) mais qui est déjà pleinement réveillé chez les autres (joueurs) (exception faite de certains cas de culs-serrés 1er degré, mais je reviendrais sur ces tristes personnages plus tard). L'orga nuisible est l'ennemi naturelle de la tavernière (car oui hélas, c'est souvent une répartition machiste des tâches qui s'effectuent dans le monde du GN) en pourrissant le plus possible le lieu dit de la "taverne" (nous y reviendrons plus tard)


-La tavernière. en général, petite copine du Prez' ou d'un de ses fidèles généraux, la tavernière donc reste debout jusqu'à 4h du mat' à supporter les éternelles mêmes plaisanteries des éternels mêmes joueurs poivrots qui lui hurleront dessus le matin à 12h30 (quand ils auront cuvé) parce que c'est inadmissible y a plus de café. Elle se tapera également la gestion des coupons (boissons, assassinat, herboristerie, ressources, ne vous inquiétez les orgas auront toujours trouvé un coupon voir plusieurs à lui faire distribuer) tout en tentant de maintenir la dite taverne vaguement propre (tâche à laquelle elle renonce après le passage tornade obligatoire des orgas nuisibles, voir plus haut). En général, la tavernière finit son GN en larmes au bord de la rupture de son couple et avec des envies de meurtres envers les joueurs. Cependant, 3 jours après elle dira que le sourire du gniste qui la remercie pour son café chaud du matin vaut toutes les emmerdes et qu'elle est prête à recommencer l'année suivante. Ce qui montre qu'elle est un peu coconne et qu'elle mérite sa place ingrate.


-Ensuite les pnj éternels. A mi-chemin entre l'orga et le pnj, il est présent dès le début de l'installation, afin de faire profiter à tous de son expérience de 15 ans de gn (voire 20 ans pour les plus extrémistes). Il sait tout faire, à tout vu et se sent très utile. Il a connu 15 asso différentes (qui étrangement ne l'ont jamais gardé) et compte parmi ses amis toutes les légendes du GN (oui oui il y en a). Peut faire illusion pendant un temps mais pour un observateur attentif, on s'apercevra bien vite qu'il brasse surtout beaucoup d'air. C'est en général un vieux célibataire qui tente de se donner une patine d'aventurier loup solitaire pour draguer les jeunes ingénues qui se contenteront de lui picoler son alcool fait maison ou de lui fumer son chite et son tabac. Des "relous" patentés qui conservent leur sourire (jaunâtre) en tous les cas et qui font une tête de vieux chiots tristes (même catégorie que le vieux clown triste ) dès que vous osez ne pas rire avec eux (dans ce cas là il ne pourra s'empêcher de faire plusieurs plaisanterie sur votre aigreur supposée). Donne furieusement envie de s'entraîner à l'écrasage de face dans la braise.

Voici donc l'équipe orga, passons maintenant aux joueurs que nous diviserons en 3 grandes catégories.


Le pimpin 1er degré:

- Il a en général plusieurs années de jeux et d'orga derrière lui. En résumé avant c'était mieux. Il porte des armures en latex ridiculement énormes, à le role play d'une carpe et l'agressivité d'un teckel. Il se reconnait par son côté glapisseur et sa mauvaise foi chronique, non il n'a pas reçu 15 coups de haches et son perso n'est pas mort. Après la bataille il racontera avec force détails le nombre de pj abattus par ses soins, bien que plusieurs témoins l'aient vu rester sur le bord de la baston avec le poing levé. Il attache une importance démesurée à son physique. Il passera son GN à afficher un mépris certain pour toutes blagues hors jeu.

Ses personnages fétiches sont des chevaliers chaotiques (mais gentils), les mages a grandes manches ou les demi-elfes (avec des spirales au crayon noir qui coule au coin des yeux). Détails amusants, pour être original les noms de ses personnages seront tirés du Silmarillon ou Du seigneur des anneaux, il portera le pendentif elfique du film et ira même jusqu'à se marier en costume dans la vraie vie...

La version féminine existe mais privilégiera des rôles d'herboriste et se promènera avec air perdu et rêveur dans des grandes robes vertes et ne s'adressera à vous que dans un langage complexe. Sinon tout pareil pour le reste et le maquillage.


L'orque, barbare, guerrier * (* rayer la mention inutile):

- Lui aussi à plusieurs années de Gn mais toujours dans le même rôle, "moi gros méchant taper sur toi avec ma hache très grande et après moi boire bière et vomir sur ma cotte de mailles". Car oui la version barbare du Gniste porte une vraie cotte de maille. Il en est d'ailleurs très fier et adopte donc en conséquence le role play d'un sanglier. Il boit tellement qu'il est rarement debout avant 13h; ce qui lui fait rater la plupart des combats et hurler auprès des orgas parce que c'est inadmissible il était pas prévenu de l'attaque surprise et qu'il avait pas mis sa cotte de maille et qu'il faut recommencer l'action sinon lui et ses copains débiles ne reviendront plus. Outre sa propension à se taper le gras du bide en rugissant de rire, on le reconnait à sa barbe sale et à sa corne q'il ne lave jamais parce que c'est meilleur avec les dépôts au fond.

Personnages de référence: n'importe quelle classe dont l'intitulé contient "orque, barbare, guerrier lourd"


Le p'tit jeune qui joue à WOW:

- Il n'y connait rien, il est blanc, maigre et porte des lunettes (ou est gros, blanc avec des lunettes), cependant son palaldin niv 80 à WOW l'a convaincu de son indispensabilité en GN. Il a en général le charisme d'une boîte de ravioli et l'intelligence d'une huître. Pressé de faire comme ses aînés qu'il admire beaucoup (voir plus haut), il inventera au besoin des batailles et des actions afin de rattraper le niveau global. Très fier des plans débiles dont il est l'initiateur, son personnage ,malheureusement pour nous, survivra miraculeusement. (souvent à cause des pimpins cités plus haut qui n'oseront pas le tuer et préféreront parlementer avec lui et conclure des accord d'une incohérence à toute épreuve). Ce joueur ne sera satisfait qu'une fois qu'il aura sacrifié à tous les clichés possibles et imaginables du rôliste basique.

personnage fétiche: n'importe lequel qui puisse compenser ses bras de poulet et sa voix aigrelette.

Je passe volontairement sur les assassins dârk qui se baladent en plein jour avec une capuche noir sur le visage en se promenant les bras croisée de buisson en arbre en mode "tu me vois, tu me vois pas, tu me vois", les pirates qui sont là même au sommet d'une montagne lors d'un siège armé, les inutiles mal déguisés en matelas mousse et résille argentée (costume à mi-chemin entre un trav sur la prom' et la série ukrainienne de nrj12 le mercredi soir)

La liste est longue, je préfère donc m'arrêter là, on pourrait m'accuser de mauvaise foi et de méchanceté gratuite, alors que hein, franchement, plus sympathique, y a pas. La preuve, je les aime bien au fond tous ces débiles... enfin je veux dire tous ces joueurs de GN. (ah, on me souffle que non, ce ne sont pas des synonymes)

(Comme je suis d'une méchanceté absolue je ne citerai volontairement pas tous les joueurs qui savent user de leur personnage avec finesse et dont l'humour me fait souvent rire, de même que ma partialité bien connue, ainsi que mon intolérance renommée m'empêche de brosser un portrait juste des pauvres orgas bien plus méchants qu'il n'y parait. Puis sinon, ça serait moins drôle)

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26 octobre 2010

Jour 56: Urgl

Journée de glande comme rarement dans ma vie. En mode contemplatif de l'extrême. Et régressif aussi. Est ce que c'était le groupe d'ados en jogging moche et cheveux gras? Ou peut être ma vieille sacoche verte "miliaire" de rebelle de la vie qui pendouille à la fenêtre? Sais pas... Pt'être juste Madame D. qui tente tranquillement de s'infiltrer par la case "ouaw comme c'était trop plus mieux quand je me mangeais les doigts à cause de la philo au bac" ( et oui malgré mon air désinvolte et décontractée, j'ai stressée pour mon bac bordel de merde!). Après avoir assouvi et mes pulsions d'ado trop incomprise de la vie et de ses amis (Chanson de secours pour les moins de 17ans) et mes envies les plus inavouables(Hi hi hi), je suis tombée en crise d'introspection. Du genre qui donne envie de mettre la musique à fond en hiéroglyphant rageusement sur un cahier que je planquerai plus tard sous ma table de nuit. Sauf que je n'ai plus de table de nuit, ni de chaîne hi-fi pour faire hurler les voisins. Faudra donc de se contenter d'un blog ayant la fréquentation d'une rue de vidauban un Lundi soir de Novembre et de youtube. Bref cette conjonction de circonstances lourdantes m’amène à ceci:

17 ans-27ans. Constat d'une décennie ou comment apprécier ces petits riens qui font de nous des grandes personnes:

1. Je méprise l'argent (= mon compte en banque est en compétition avec le gouffre de Padirac)

2. et le confort matériel ( je dors sur le canapé lit de l'ancien bureau de mes beaux parents)

3. J'ai le teint frais et juvénile (je me tape une crise de boutons de l'angoisse que même l'exorciste à côté c'est du pipi de hamster)

4. J'ai beaucoup de temps pour moi (je suis au chômage)

5. Je m'initie au minimalisme ( à force d'être sans canapé fixe, j'ai appris l'art de voyager léger)

Ouf heureusement que demain je pars en Gn (ça se passe  ). Passer le week-end avec des épées en latex et des toges en lycra devrait m'aider à apprécier d'autant plus mon statut d'adulte responsable et autonome.

21 octobre 2010

Chez Pôle

RDV chez M. P. Emploi hier.

" Dans quel secteur recherchez vous?"

"Je ne sais pas, un truc où je bosse 35h en cdi du lundi au vendredi"

Soupir et yeux au ciel de la part de ma très patiente conseillère anpe

"Je comprends bien mais moi je ne peux pas mettre 35h et cdi en critère de recherche" 

(ma petite voix intérieure me souffle que c'est bien dommage, vue le monde dans lequel on vit, et puis rajoute-t-elle de son petit ton perfide si particulier: "qu'est ce qu'elle en sait elle qui est bien confortable dans son fonctionnariat et qui finit de bosser à 16h45 tous les jours et qui ne se demande jamais si elle va avoir son week-end".

Je fous un coup de pied mental à ma tatie danielle perso)

Elle reprend mon CV:

"De toutes façons, je suis obligée de mettre en secteur d'activité celui où vous avez le plus d'expérience"

Donc celui de vendeuse... 

Ok. Bon. Finalement avoir bossé à France Loisirs me poursuivra toute ma vie. J'ai foutu mon karma en l'air. Je paie maintenant les 3 années d'escroquerie patente envers les pensions de retraite des petits vieux. Petite coulée de sueur. La conseillère me parle. Aucune idée de ce qu'elle a pu me dire, je hoche la tête, ça passe toujours. 

Ah non pardon, je n'ai pas de moyens de transport. Oui je sais, à 27 ans sans permis, c'est pas possible. Une envie de me justifier mais je réussis à la refouler. 

Pour changer de sujet je lui demande si elle connait ma copine qui bossait ici. Oui bien sûr, une excellente conseillère qu'ils regrettent beaucoup. 

On arrive à la fin... Merci beaucoup et au revoir.

En résumé entre l'anpe et moi je sens que ça va être:

 

 

19 octobre 2010

Chômage jour 49: opération survie

(Ouahou, je viens de découvrir où modifier les polices d'écriture )

Bien, en ce 49 ème jour de chômage, je ne sais plus trop quoi faire de tout ce temps libre. Alors pour passer les longues heures de la journée, j'ai décidé de répondre à toutes les annonces de boulots imaginables:

-agent commercial bancaire (plus d'une heure sur internet pour répondre à leur questionnaire, mais qu'est ce que j'en sais moi ce qu'est "une réalisation commerciale viable avec exemples à l 'appui")

-gens de maison (en gros gardiens d'une grosse propriété, je ne vous raconte pas la conception de la lettre de motivation)

-responsable de rayon à la fnac (mais ça, c'est bon, m'ont déjà répondu en me disant que c'était trop tard)

J'ai hésité pour le poste de jardinier ou celui d'infirmière, mais bon , je me suis dit que même sur un malentendu c'est pas sûr que ça passe.

Si ça ne tenait qu'à moi, j'essaierais de me poser un peu afin d'établir un plan de carrière cohérent et en rapport avec ce que j'apprécie, mais bon disons que, sans vraiment subir de pressions, on me pousse au cul pour que je trouve du boulot et vite... Bien sûr, ce n'est pas dit en ces termes mais je le sens. C'est global:

-chéwi-chéri "Bien sûr que tu te prendras cette paire de bottes kickers, mais ne crois tu pas qu'il serait plus judicieux de trouver un boulot d'abord?", certes mais en quoi est-ce sensé me remonter le moral et m'aider à passer le cap du quotidien???

-les amis et la famille qui m'envoie toutes les petites annonces de boulot qu'ils trouvent.Non, je ne veux pas bosser à McDo, oui je sais ils recrutent tout le temps et oui c'est du cdi, non merci je ne veux pas m'occuper des petits vieux, même si j'ai dit que je prenais n'importe quel boulot...faut pas déconner non plus...

-Les faux conseils de dédramatisation "Mais ouiiiiiii, je suis sûre que conseiller commercial bancaire, c'est fascinant. Comment ça tu n'y connais rien? Mais tu apprendras très vite, tu verras c'est passionnant. " Le fait que j'ai quitté mon précédent boulot, justement parce que j'exécrais l'aspect commercial et vente à la vas-y-comme-je-te-pousse ne semble pas avoir bien pénétré les cerveaux alentours, comme quoi je n'étais pas si relou que ça quand je me plaignais...

De toutes façons, un plan de carrière, oui mais quelle carrière. Aucune idée. J'ai l'impression de ne savoir rien faire.

Dans l'idéal, je me retrouverais à bosser dans une vraie librairie, avec des étagères en bois et dans laquelle il y aurait une échelle à roulettes pour atteindre les rayons les plus hauts. Je développerais un coin café avec des tartes maisons et on aurait une animation salon littéraire le vendredi en fin d'après-midi et découverte de la lecture et activités plastiques pour les enfants le mercredi...STOP, faut que j'arrête la conso des comédies romantiques américaines...


Bon il est 10h22, il est temps que je passe sous la douche. 

Et NON, je ne déprime pas...

La preuve:


15 octobre 2010

De l'art de trouver un emploi

Je me suis inscrite à l'ANPE (parait que maintenant faut dire pôle emploi), j’ai envoyé des candidatures spontanées (parait que c’est bien, ça fait débrouillarde et dynamique), j’ai tenté de faire jouer les contacts de papa (parait que ça fait un peu trop fifille gâtée) et le résultat est le suivant : j’ai largement le temps de me remettre à bosser sur mon blog et sur des réflexions intellectuelles de premier ordre, telles que le traumatisme de mon chat lorsque je l’arracherai du jardin des parents de chéwi-chéri (sujet au final hautement hypothétique puisque :

 

 

1) je n’ai pas de boulot

 

 

2) donc je n’ai pas d’appart’

 

 

3) donc mon chat pourra continuer à chier chez la voisine et n’est pas prêt de subir de névrose post-déménageoire

 

 

CQFD, vous pouvez rendre votre copie, n’oubliez pas de marquer votre nom en haut à droite.)

 

 

 

 

 

Bref, tout va bien. Quoi, pardon, me faire chier??? Moi ?? Ha ! Ca se voit que vous ne me connaissez pas du tout mais de chez pas du tout. Je fais des tas de trucs de mes journées. Si, si… Je prends des photos du clocher de Vidauban à différentes heures de la journée, je fais des siestes monstrueuses (ce qui me permet d’avoir un teint frais de jeune bachelière), et entre deux chargements de pages internet, j’ai décidé d’apprendre à tricoter. Ca vous en bouche un coin, hein ? Je vois bien que vous aussi vous m’enviez ma vie de chômeuse à Vidauban sans voiture et avec un internet d’époque (faut dire que le modem 56k estampillé wanadoo, ça a un charme vintage des plus rafraichissant)… Bah soyez pas jaloux, tout le monde ne peut pas allier chômage et décontractitude comme moi.

 

 

 

6 août 2010

Le grand départ

 

Non ce n'est pas le titre du dernier film de C. Corsini mais juste le programme de ma matinée et finalement des deux semaine à venir.  Quand je fais la liste des choses qui me restent à faire, j'ai des spasmes et une envie folle de hurler pourquoi en regardant le ciel qui, comme de juste pour ce genre de situation, devrait se couvrir de gros nuages noirs alors que je tendrais vers lui mon poing rageur, agenouillée sur la tombe des derniers jours d'été 2010 (dont je ne profiterai absolument pas). 

Bien entendu en bonne procrastinatrice confirmée, je glande sur le net (officiellement je cherche sur un forum photo une technique de mise au point nocturne compatible avec mon modèle d'appareil photo). 

bon allez au boulot mais avant deux choses:

-La photo du jour:

P1010326

Et la musique du jour (je suis en plein crise d'écomusique altermondialabellisée):

 

 

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